Candide, chapitre 30
« Candide, en retournant dans sa métairie (…) il faut cultiver notre jardin »
(Synthèse complétant les éléments vus en cours ; ne pas oublier de vous référer constamment au texte que je ne cite pas de manière systématique)
Eléments d’introduction :
Dans ce passage qui constitue la conclusion de l’œuvre, tous les personnages apparaissent réunis (sauf le baron) dans la métairie achetée par C. Nous retrouvons Candide , Pangloss et Martin qui philosophent. Cet extrait fait apparaitre deux mouvements principaux : d’abord le long discours de Pangloss et ensuite la présentation de la petite société de C. qui va accepter les préceptes de celui-ci.
PBTIQ : Nous nous demanderons, à travers une étude linéaire, quelles sont les fonctions de cet extrait ?
PREMIER MOUVEMENT
Le retour de Candide :
-Le texte s’ouvre sur retour de Candide ( cf l.1) qui souligne le retour au réel grâce à l’effet des leçons du vieillard. L’effort de réflexion intérieure fourni par C. est marqué par « de profondes réflexions ». C. fait un véritable retour sur soi et se montre capable maintenant d’une analyse fondée sur l’expérience acquise. Le sort du vieillard est préférable aux grandeurs trompeuses et éphémères.
-Ce passage renvoie au début du conte. La présentation de C comme ayant « le jugement le plus droit avec l’esprit le plus simple » montre qu’il est capable d’évolution malgré son aspect le plus souvent passif. Ici, il est clairement opposé à P. qui est figé dans un discours intarissable et sans fin. Cf points de suspension : P. manifeste une logorrhée (=fait de parler de manière intarissable).
Le discours creux de Pangloss…
-Son discours confirme un personnage pédant et sclérosé. Il développe en effet le thème traditionnel de la précarité du sort des puissants : il s’agit là d’une parole-cliché qui se réfère à d’autres. P. est donc présenté ici comme un être de la parole, inauthentique. Il est censé prouver que les grandeurs sont