Au XVIIIème siècle, la France et l’Europe sont inscrites dans une perspective de changement. En effet, l’association de la montée des contestations et de la volonté d’amélioration de la condition humaine amène à l’apparition du mouvement et du siècle des Lumières. En France, Voltaire est un des acteurs de cette philosophie. Durant le contexte instable de ce siècle Voltaire écrit de nombreuses œuvres, telle que Zadig, ou encore L’Ingénu. Nous étudions ici le chapitre XVIII de Candide ou l’optimisme. Dans ce chapitre Voltaire nous parle de l’Eldorado, un pays imaginaire et utopique. Nous allons donc nous demander comment Voltaire donne son avis sur la société en étudiant dans une première partie les personnages dans un idéal et dans une seconde partie la critique de la société.

Pendant cet extrait Voltaire nous décrit son utopie, l’Eldorado, qui est un monde merveilleux et irréel. Tout d’abord Candide apprend que l’Eldorado est un royaume « Le royaume où nous sommes » se qui confère à ce royaume un prestige et une idéalisation car le roi est proche de ses sujets « Le roi vous recevra d’une manière dont vous ne serez pas mécontents ». Ensuite il s’agit du pays natal des habitants de l’Eldorado « Les princes et leurs familles qui restèrent dans leur pays natal » on peut donc dire que toutes les générations de toutes les familles ont toujours connu ces terres. Ce qui procure à ce pays un aspect intemporel et invincible contrairement aux pays de cette époque. De plus le vieillard explique à Candide qu’ils sont à l’abri du danger extérieur car : « Les Espagnols ont eu une connaissance confuse de ce pays qu’ils ont appelé El Dorado » on apprend donc que ce pays bien réel est plutôt considéré comme une légende par le reste du monde, idée appuyée par la nomination de ce pays par les Espagnols. Après cela le vieillard termine son discours et raconte « nous sommes entourés de rochers inabordables et de précipices, nous avons toujours été jusqu’à présent à l’abri