Candide, chapitre 18 : Eldorado, à la recherche d’un monde idéal.
Introduction :
( Le chapitre 18 = milieu de CANDIDE. Candide vient de fuir les Jésuites au Paraguay, il est accompagné de Cacambo, un valet providentiel. Poursuivis ils ne savent où se rendre. Epuisés ils se laissent porter par le courant d’un fleuve à bord d’un canot.
Ils arrivent par hasard à L’Eldorado, un univers où tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes. C’est donc une utopie à travers laquelle Voltaire décrit le fonctionnement d’une société idéale.
Eldorado = le doré renvoie au mythe des chercheurs d’or.
( Mais certains indices laissent à penser que Voltaire ne prend pas son utopie au sérieux : plutôt qu’une utopie, une satire de l’utopie, autre forme, tout aussi suspecte, de l’illusion optimiste.

I) Description d’une société idéale : les caractéristiques de l’utopie 1) Un univers inverse
( Tout l’univers d’Eldorado fonctionne sur des inversions par rapport à notre univers. Il ressemble à un miroir de notre société.
- garde assurée par des femmes : esthétique qui est mise en avant. « vingt belles filles »
- caractère grandiose de la cérémonie réservée aux voyageurs : décalage caractère grandiose / ce ne sont que des voyageurs
- familiarité avec le roi :: le monarque est accessible, familier et humain.
- absence d’appareil répressif

2) un paradis terrestre
( Tout est bien, beau, agréable, aucune trace de conflit, de problème d’aucune sorte.
(Notion d’abondance : - un monde parfait et merveilleux où tout est beau, - hyperboles : « deux cent vingt pieds de haut et cent de large », « mille musiciens », « mille colonnes », « deux mille pas »
Toutes ces images sont associées au luxe et à la richesse et soulignent le gigantisme, la richesse et la variété du matériau. Exemple des fontaines.
Les superlatifs « le plus de plaisir »

( Notion de plaisir : - aspect esthétique (architecture)