Candide incipit commentaire
Du début à « … le plus grand philosophe de la province et par conséquent de toute la terre. »
I) Le château de Thunder-Ten-Tronckh
• Utilisation de termes médiévaux qui ne font plus partie de la langue du 18° siècle mais plutôt du 16° siècle→ Voltaire s'inspire de Rabelais :
« Lisez mes drolatiques romans mais sachez en tirer la substantifique moëlle », Rabelais.
• Conte philosophique renvoie à un paradoxe, il renvoit à la pensée et à ce qui est sérieux.
Voltaire a développé le conte philosophique. En effet, il expose quelque chose de sérieux par le conte = plaire et instruire car c'est un conte qui fournit des leçons.
Il faut un lecteur averti pour passer derrière le masque de la fiction → décoder le sens du récit (surtout chez Voltaire).
• L'ironie joue sur le décalage et l'antiphrase : il faut avoir un esprit porté sur l'ironie.
• On retrouve à chaque fois un titre pour le chapitre. Cela nous indique que la fiction n'est pas essentielle et qu'il faut s'intéresser aux leçons. En effet, Voltaire nous dit ce qu'il va se passer dans le titre pour que l'on s'interroge plus sur le développement que sur l'histoire des personnages.
Le lecteur doit se concentrer sur l'analyse et les critiques.
II) Voltaire se moque de l'aristocratie
• La prétention et le culte de la personne sont montrer comme ridicule. Les nobles ont des prétentions ridicules : « les anciens domestiques de la maison soupçonnaient qu'il était le fils de la sœur de monsieur le baron et d'un bon et honnête gentilhomme du voisinage, que cette demoiselle ne voulut jamais épouser parce qu'il n'avait pu prouver que soixante et onze quartiers, et que le reste de son arbre généalogique avait été perdu par l'injure du temps ».
Succession de propositions subordonnées qui donnent une phrase interminable et ampoulée.
La sœur de monsieur le baron n'épouse pas le gentilhomme noble depuis le moyen-âge parce qu'il lui faut plus ; ceci nous fait interroger sur les