Résumé de Candide ou l'Optimisme : Voltaire (1694-1778)Candide, ou l’Optimisme est le conte philosophique le plus achevé de Voltaire. Il paraît à Genève en janvier 1759. Il est réédité 20 fois du vivant de l'auteur (plus de 50 aujourd'hui) ce qui en fait un des plus grands succès littéraires du panthéon français.Anonyme en 1759, il est attribué à un certain « Monsieur le Docteur Ralph » en 1761 suite au remaniement du texte par Voltaire. Ce titre ronflant donne tout de suite le ton au lecteur qui pourrait hésiter sur le genre de l'ouvrage - conte ou essai ? Art mineur ou Art Noble ? L'auteur prend dès les premières lignes position contre la noblesse aux titres bien plus ronflants que celui-ci. Et que dire du nom du soi-disant auteur Ralph ? Rien de plus qu'une onomatopée qui ne laisse aucun doute sur le ton de cette œuvre (cf le château de la situation initiale, Thunder-Ten-Tronckh). Cette œuvre si ironique dès les premières lignes, ne laisse aucun doute quant à l'appartenance de l'auteur, qui ne pouvait faire partie que des Lumières. Et de là à penser à Voltaire, le doyen et le plus influent des Philosophes, pour le lecteur du XVIIIème, il n'y a qu'un pas.Le mot « candide » vient du latin candidus qui signifie blanc ; une des interprétations possible du nom est l'expression de l'innocence, voire la naïveté du personnage.L'histoire:
Chapitre 1erCandide, le fils supposé de la sœur du baron de Thunder-Ten-Tronckh, vit dans l’innocence d’une jeunesse protégée par l’enseignement de son précepteur, Pangloss. Pour ce dernier tout est au mieux. Dans ce paradis, le jeune homme découvre l’amour en la personne de Cunégonde, la fille du baron. Les jeunes se font surprendre dans une position accablante et Candide est chassé, à grands coups de pieds dans le derrière. Notre héros se trouve de la sorte propulsé dans le récit.Chapitre 2Enrôlé de force par un sergent recruteur Candide devient un soldat dans l’armée du roi des Bulgares. La guerre éclate contre les Abares.Chapitre