Candide
Pour dénoncer l'esclavage, le pronom indéfini « on » est employé. Ce « on » renvoit aux esclavagistes, à qui l'on ne peut pas s'opposer. C'est une masse dangereuse car elle fait subir aux esclaves de terribles châtiments comme le dit le pauvre homme allongé par terre « la meule nous attrape le doigt, on nous coupe la main ; quand nous voulons nous enfuir, on nous coupe la jambe ». L' esclave emploie souvent le « on », comme s'il craint de prononcer leur noms Dans cet extrait de Candide, l'esclavagiste est un hollandais ( européen ) qui se nomme Vanderdendur. « Vanderdendur » est une onomastique qui rapelle la cruauté « dent dure » de ce marchand, négociant d'hommes « vendeur ». Les esclaves reçoivent une maltraitance de la part de ces « marchands ». Comme le montre l'apologue, l'esclave de Mr. Vanderdendur est brisé physiquement: il est couché par terre, ce sui est signe d'infériorité, il ne lui reste que la moitié de ses vêtements et de ses membres ( il ne lui reste qu'un bras et une jambe ), il est mutilé. C'est un « demi-homme » qui est traité encore moins bien que les animaux, l'esclave le déclare : « Les chiens, les singes, les perroquets sont mille fois moins malheureux que nous » . En plus de cela, l'esclave est aussi brisé mentalement, psycologiquement, il n'a pas de nom, pas d'identité. Ses phrases sont toutes courtes