ECONOMIE
Note de synthèse Pour se financer, se développer et tout simplement exister, une entreprise investit dans l'argent et dans l'acquisition de biens matériels. Mais un autre type d'investissement contribue à la rendre plus productive : c'est la force du travail humain. En effet, l'ensemble des salariés mettent au service de leur entreprise leurs connaissances et leurs compétences, en échange d'une rémunération. Cependant, cette notion de capital humain trouve ses limites dans le fonctionnement réel du monde professionnel, et dans les aspirations individuelles des salariés.

I) Apports de la théorie du capital humain a) Du point de vue du salarié Le salarié apporte du capital humain par sa contribution au fonctionnement de l'entreprise. Pour s'assurer une place dans le monde professionnel au poste qu'il souhaite, et être opérationnel, il doit acquérir le niveau de compétence correspondant. Pour cela, des formations sont nécessaires. En effet, selon Gary Becker, "la formation accroît la productivité de la personne".Le salarié ou futur salarié investit alors du temps dans sa formation, choisie en fonction de ses capacités et de ses ambitions. Cet investissement n'est plus rentable dès lors que le temps et le coût de la formation sont plus importants que ce que son futur poste lui permettra de gagner. Mais pour "prendre de la valeur", la formation seule ne suffit pas. Elle est complétée tout au long de la vie par des expériences personnelles ou professionnelles. Ainsi, son éducation et sa personnalité orienteront ses choix et, tout comme sa santé morale et physique, seront déterminants dans ses capacités à évoluer et à se former. Son niveau de connaissances acquises à l'école ou par expérience personnelle doit être maintenu, afin de ne pas "perdre de la valeur", par le cumul des expériences et une formation continue.

b) Du point de vue de l'entrepreneur Un entrepreneur recrute un salarié quand il estime qu'il contribuera de manière