Capital risque
Une politique de placement visant d’abord la sécurité et la liquidité. Le rendement vient en dernier lieu. Trois portefeuilles : trésorerie, placement et investissement.
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La gestion des avoirs en devises du Maroc est l’une des principales missions de Bank Al-Maghrib. Elle lui alloue une partie importante de ses ressources humaines et techniques afin d’assurer, aussi bien à l’Etat, aux opérateurs économiques qu’aux ménages, la disponibilité des devises pour faire face à leurs engagements extérieurs, tout en fructifiant cette manne qui s’élevait, à fin septembre, à plus de 171 milliards de DH. Comment la Banque centrale fait-elle pour gérer et optimiser les avoirs extérieurs du Maroc ?
Un mécanisme de gouvernance stricte pour la gestion des réserves
Selon Mounir Razki, directeur des opérations monétaires et de change à la Banque centrale, la gestion des réserves en devises obéit à un mécanisme de gouvernance bien strict. «Au début de chaque année, la direction des opérations monétaires et de change présente une stratégie de gestion au Conseil de Bank Al-Maghrib pour validation. Ensuite, le Conseil monétaire et financier (CMF), présidé par le gouverneur Abdellatif Jouahri, supervise et donne les directives nécessaires à l’exécution de cette stratégie. Nous lui rendons compte à un rythme mensuel. Par ailleurs, deux comités se réunissent chaque semaine pour assurer la gestion, le comité d’investissement qui décide des instruments où investir et celui des risques qui suit les indicateurs de performance et de risque», explique le responsable.
Un mécanisme de gouvernance bien ficelé donc, mais aussi une politique d’investissement des réserves répondant à des objectifs précis. «Nous visons d’abord la sécurité du capital, puis la liquidité des actifs. La rentabilité ne vient qu’en troisième lieu», précise M. Razki.
Pour l’allocation des réserves, elle est faite en fonction des engagements extérieurs à court,