capoeira
La présence, dans la capoeira antique, d'éléments culturels africains et de luttes traditionnelles entretenues par les esclaves étaient proscrites par les colons, les esclaves les occultaient donc (comme dans le Candomblé au Brésil ou la Santería à Cuba) en leur donnant l'apparence de danses folkloriques autorisées, finissant parfois par se mêler totalement à ces dernières et s'y confondre définitivement. La cohabitation de ces pratiques folkloriques et le caractère violent des luttes a longtemps donné un caractère complexe et ambivalent à la capoeira qui peut être vue selon les lieux, situations et contextes comme oscillant entre le jeu, la danse et le combat de forme plus ou moins violente et crue.
Des formes très analogues à la capoeira, aussi bien dans les gestes que dans les rythmes, sont connues et pratiquées dans la plupart des pays concernés par la colonisation et la traite négrière. Le moring à Mayotte, Madagascar et à La Réunion, le ladja (ou danmye, ag'ya) en Martinique et en Guadeloupe, le maní à Cuba, le pingue à Haïti, le susa au Suriname, etc.
Sommaire [masquer]
1 Étymologie
2 Histoire
2.1 Genèse de la capoeira
2.2 Période post-coloniale
2.3 Début du XXe