Caractéristique tragique du mythe draculéen
Un certain nombre de romans sur le vampire nous montrent des caractéristiques tragiques :
Par exemple, un vampire est dépourvu d’âme, mais celle-ci se trouve bloqué entre ici et l’au-delà. La seule manière pour lui de retrouver son âme, donc d’accéder au repos éternel est que son cœur, (traditionnellement le siège de l’âme) soit transpercé. Dans le roman Dracula de Bram Stoker, le vampire vint à être tué à l’aide d’un pieu qui lui transperce le cœur. La mort de Dracula est synonyme de victoire.
Un autre effet tragique, le rapport entre la victime et le vampire ne peut s’exprimer que par une attirance amoureuse de la victime, la plus vague soit elle étant donné que le vampire est incapable d’aimer. Tout être qu’il soit, proche ou non devient une proie pour le vampire. Il est très manipulateur, son comportement peut sembler amoureux alors que son seul but est de prendre le sang de sa victime et n’hésitera pas à user de tous les moyens possibles pour arriver à ses fins. Un vampire ne peut donc pas connaître l’amour. Il est possible qu’un vampire entraîne sa famille dans sa transformation. En effet, dans le roman La famille du Vourdolak du comte Alexis Tolstoï, le père de famille, Gorcha partit chercher un brigand. Il dit à sa famille de l’attendre 10 jours, mais que si il revient, en aucun cas il ne fallait le faire rentrer. Mais à son retour la famille le fit rentrer dans la maison et Gorcha tua son fils qui devint lui aussi vampire ainsi que toute sa famille. Un vampire n’a donc aucune pitié pour les êtres qu’il chérissait avant sa transformation.
Un vampire n’a donc pas d’esprit et n’est qu’un corps mort. En même temps qu’un défunt devient vampire et acquiert une quasi-immortalité, son corps se transforme. Il devient plus puissant, agile et en même temps beaucoup plus sensible qu’un simple mortel.
Nous pouvons aussi remarquer que le vampire est comme prisonnier de son propre sort de son propre