Carbonifere
Deux périodes sont particulièrement importantes : - la période connue la plus froide : du milieu du Carbonifère jusqu’au milieu du Permien, à la fin du Paléozoïque ‘entre -320 et -270Ma), plus froide que les périodes glaciaires du Quaternaire. - la période connue la plus chaude : de la fin du Jurassique (vers -150Ma) jusqu’à un peu plus du milieu du Crétacé (-80Ma)
I LE CLIMAT DU PERMO-CARBONIFERE (360-245Ma) TP6
1° Les témoins
• Tillites (moraines consolidées) et roches striées (donnant le sens de déplacement des glaces) indiquent la présence au Permo-carbonifère de glaces permanentes en Afrique du Sud, Amérique du Sud, Inde et Australie : ce sont des indices glaciaires • Au Permo-carbonifère, ces continents étaient rassemblés avec l’Antarctique en un continent unique centré sur le pôle Sud (la Pangée) car vers –300Ma, l’orogenèse (convergence) hercynienne a soudé les continents Nord (Laurasie) au continents Sud (Gondwana) : formation des Appalaches (Amérique du Nord) et de la chaîne hercynienne ( Europe). Il reste à réunir la Sibérie et la Chine à l’Europe. La situation de ce qui est aujourd’hui la France est proche de l’équateur. • Une calotte glaciaire (inlandsis) recouvrait donc une partie des continents au Sud. • Il n’y avait pas de calotte glaciaire dans l’hémisphère Nord, en rapport avec la situation plus équatoriale des continents. • Une abondance de charbons (roches sédimentaires, formées de forêts entières ayant fournies les matières organiquescarbonéees fossilisées = piègeage important du CO2) du Carbonifère dans les régions tropicales et de latitude tempérée (emplacement de l’Amérique du Nord, de l’Europe, Sibérie, Chine…) indiquent des conditions climatiques relativement voisines de l’actuel. Les terrains houillers montrent une alternance de veines de houille et de roches stériles (schistes et grès) : signes d’installation de forêts alternant avec