Carto risque
1. Quels sont les principaux demandeurs de la cartographie des risques ?
Historiquement, les directeurs d’audit interne et les responsables d’assurances ont été les premiers à utiliser cet outil : ❯ les premiers pour construire le plan d’audit (une norme d’audit interne requiert une analyse des risques pour l’établissement du plan d’audit), ❯ les seconds pour revisiter leur couverture en termes d’assurances, et identifier d’éventuelles défaillances. Mais depuis quelques années, les Directions Générales ont fait de la cartographie des risques un véritable outil global de pilotage et sont devenues les principaux commanditaires de l’exercice, permettant en outre de répondre à des questions réglementaires.
2. Le corpus de réglementations existant exige-t-il des entreprises la réalisation d’une cartographie des risques ?
Non, pas formellement, aucun texte réglementaire ne l’impose. Toutefois la cartographie constitue une étape préparatoire à la définition d’un « processus de management des risques », dont le suivi constitue désormais un élément clé de la 8e Directive. Par ailleurs les référentiels COSO, et cadre de référence de l’AMF invitent explicitement les sociétés à se doter d’un processus de management des risques.
3. Quels sont les facteurs clés de succès d’une cartographie ?
De toute évidence, l’appui et l’implication d’un responsable de la Direction sont essentiels dans le bon déroulement du projet ; la capacité à mobiliser les interlocuteurs sur une période restreinte est également un point sensible. La création d’un climat de confiance au sein de l’équipe projet, appuyée par une communication efficace autour du caractère « auto évaluatif » de l’exercice, loin des démarches d’audit ou d’inspection, constitue le facteur clé de succès le plus critique à nos yeux.
4. Quelles sont les principales difficultés rencontrées lors de la réalisation d’une cartographie ?
Le principal écueil consiste à réaliser