Cas 7 Le Bangladesh tisse son développement Sommer Jonathan
Le Bangladesh connaît une croissance annuelle moyenne de 5 % depuis 1990. Il a vu une expansion de sa classe moyenne, et son secteur des services est également en train de se développer. Il fait parties des pays dits du « sud » qui se développent le plus vite. Le Bangladesh a connu une croissance en investissement direct à l'étranger. Plusieurs multinationales y ont beaucoup investi, dans le secteur du gaz naturel en priorité.
Hors qui dit développement, dit aussi, parfois, non-respect des conditions humaines dans les entreprises où de nombreuses multinationales font produire leurs produits, tout cela dans une connaissance plus ou moins évolué des conditions de travails des ouvriers.
Le 24 avril 2013, le Rana Plaza s’effondre à Daca au Bangladesh, avec un bilan humain de mille cent vingt-neuf morts, pour la plupart des ouvriers. Un effondrement qui met la lumière sur certaines conditions de travails inhumains. C’est dans l’optique d’étudier l’opportunité à continuer de produire les vêtements au Bangladesh, que nous ferons un rapport pour l’entreprise
Atout Mode.
1) Le Bangladesh, deuxième atelier textile du monde
Comment le Bangladesh est devenu le deuxième atelier du monde.
Le Bangladesh a un des coûts horaires les plus bas du monde, qui est de moins de 0,5$ par heures.
Un coût horaire faible qui le rend forcément attractif auprès des grandes multinationales, avides de main d’œuvre à bas coût, on peut donc dire dans ce cas que le Bangladesh dispose d’une main d’œuvre attractive.
Depuis 2009, le Bangladesh a la deuxième place en tant qu’exportateur mondiale derrière la Chine.
Elle dispose de 5% des exportations mondiales.
Ces évolutions et cette main d’œuvre à bas coût peut connaitre ces prochaines années ses limites, en effet, nous voyons de plus en plus de mobilisations autour de conditions de travails plus décentes et surtout autour de la mise en place d’un salaire minimum. Alors que les grandes
marques