Cas COTABLE
Management des entreprises - Le cas Cotable
- - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - - -
Conjuguer prêt-à-porter, bio et éthique sous une même marque ? C'est toute l'histoire de la SA Cotable. Plongée dans un cocon de douceur et de réussite.
Un nom : Cotable, comme « coton « et « équitable »
Un concept : créer, fabriquer et vendre des vêtements équitables, bios et surtout très beaux
Des chiffres :
60 salariés dont 10 en CDD
6 millions de chiffre d’affaires
24 boutiques (16 en franchise, 2 à Londres)
150 points de vente grâce à des partenaires associés
Un cœur de gamme femme de 50 à 100€ et bébé, de 20 à 45€
2 collections (femme et bébé) par an avec des nouveautés régulières en cours de saison
Un taux de satisfaction de 85 % et une moyenne de 3 achats par an et par client
Aucun conflit social, y compris chez les franchisés, en 2008
Un retour sur investissement de 4% en moyenne
Une histoire
Cotable a vu le jour en décembre 2002 en Normandie. A cette date, le concept de développement durable n’était pas encore relayé par les médias même si la communauté scientifique tirait la sonnette d’alarme depuis bien longtemps.
De l’idée de lancer un vêtement biologique, Mélanie et Eric Dercourt ont créé la marque Cotable, née d'une vision :
« Entreprendre tout en contribuant à ce que notre planète soit toujours vivable dans 50 ans ».
Cotable fait la preuve qu’il est possible de trouver des solutions sans sacrifier au plaisir et au confort.
Cotable a fait le choix de construire un modèle industriel propre en n’utilisant que des matières écologiques. Même s’il existait quelques initiatives « artisanales », tout restait à construire.
Sans soutien, le couple investit toutes ses économies, environ 100 000 euros. Muni d’une première collection, Eric mise sur des points de vente très ciblés, des centres de