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Le moment est propice à une relance de l’infrastructure
Des investissements publics dans l’infrastructure plus importants et de meilleure qualité sont essentiels pour stimuler l’activité et créer des emplois
Les effets en sont plus sensibles en période de ralentissement économique et lorsque l’investissement est très efficient.
Si l’investissement est correctement géré, son effet stimulant sur la production compense les emprunts contractés
Cette étude, qui est publiée dans l’édition d’octobre 2014 des Perspectives de l'économie mondiale du FMI, examine les effets macroéconomiques de l’investissement public dans un grand nombre de pays. Elle en conclut que dans les pays qui ont besoin d’infrastructures, le moment est propice à une relance dans ce domaine.
Bon nombre de pays avancés sont pris au piège d’une croissance déprimée et d’un taux de chômage élevé, et le coût de l’emprunt y est bas. Une augmentation de l’investissement public dans l’infrastructure est l’une des rares mesures encore à leur disposition pour favoriser la croissance.
Dans de nombreux pays émergents et en développement, les goulets infrastructurels freinent la croissance potentielle de l’économie.
Infrastructures : où en sommes-nous?
L’infrastructure est le fondement de la vie quotidienne, la clé de voûte de l’activité économique. Il n’existe aucune activité qui ne fasse appel à elle, sous une forme ou une autre. De même, les déficits d’infrastructure se font rapidement ressentir — les pannes d’électricité, l’approvisionnement insuffisant en eau, et l’état de délabrement des routes pèsent sur la qualité de vie des populations et posent des difficultés considérables au fonctionnement des entreprises.
Le stock de capital public (une mesure indirecte du stock des infrastructures) a sensiblement diminué, en pourcentage de la production, au cours des trente dernières années dans le monde. Les déficits d’infrastructure dans les pays émergents et en