I) Historique

L’ancêtre de la bière apparaît en Mésopotamie il y a de cela 8000 ans. C’est une boisson fermentée à base de grains qui atteint l’Egypte puis l’Europe. La fameuse Cervoise apparaît en Gaule un siècle avant Jésus-Christ. Au onzième siècle, lorsque le houblon entre dans sa recette, la bière acquière des caractéristiques aromatiques et une amertume proches de celles qu’on lui connaît.

La bière Mandrin a été crée par Louis Mandrin, un célèbre contrebandier dans la ville de Grenoble.

Depuis cette époque, le rêve était de faire revivre le passé brassicole de Grenoble. Celui-ci fut exaucé par la création d’une micro-brasserie par M. Gauchet en 2002. Ce n’était que le début d’une belle histoire. Cette entreprise a remis à jour l’ancienne tradition brassicole de la région en valorisant l’histoire, l’authenticité, l’ancrage dans la région et de l’utilisation des matières premières locales. Le respect de la qualité est primordial pour cette entreprise.
Cette PME se compose de seulement 4 salariés. En effet, deux personnes pour la fabrication de la bière et 2 pour sa commercialisation.

II) Le marché de la bière

Aujourd’hui, la structure du marché de la bière en France est considéré comme oligopolistique. Il est vrai que 3 grands groupes brassicoles se partagent 80% du marché de la grande distribution.

➢ Le groupe Scottish & Newcastle (Grande Bretagne), qui commercialise les marques Kronenbourg et Kanterbräu, mais Obernai. Il détient environ 40% du marché.

➢ Le groupe Interbrew (Belgique) qui a une forte notoriété, commercialise en plus les marques Stella Artois, Leffe et Hoegaarden. Il détient 10% du marché.

➢ Le groupe Heineken (Pays-Bas), qui est une très grande référence et qui commercialise en plus de sa marque Amstel et Fisher. Il détient 30% du marché.

Face à ses grandes marques, le marché paraît saturé et l’apparition de nouveaux entrants devient difficile.

Pourtant, un phénomène contradictoire est apparu ces