Cas Patoux
L’entreprise Patoux écoule sa production par le biais des grandes enseignes de la grande distribution (Carrefour, Auchan, Leclerc…). Ces clients ont un fort pouvoir de négociation du fait des volumes qu’ils traitent chaque jour. Ces derniers représentent 80% du CA de Patoux. De plus, la société travaille aussi avec de grandes marques de traiteurs haut de gamme qui lui achètent de la sous-traitance. Là encore, le pouvoir de négociation de Patoux est faible.
Patoux, réalisant 12 millions de son CA sur seulement cinq ou six clients prend un risque considérable sur le long terme. En effet, le nombre d’acteurs dans la grande distribution tend à diminuer dû à la concentration de ces derniers.
Depuis quelques années, la tendance écologique réduisant les produits carnés et mettant en avant les légumes et poissons s’accentue. En cas de chute de la consommation de pâtés dans l’avenir, Patoux ne souhaitera pas envisager une diversification, voulant garder sa stratégie mono produit de base faisant sa réussite en Gironde. En revanche, grâce à sa deuxième DAS qu’est les plats cuisinés, l’entreprise pourra se diversifier grâce à différentes recettes telles que soupes ou plats à bases de poissons, légumes etc… De plus, au sein même de la production de charcuterie, Patoux pourra peut-être tenter de faire évoluer sa gamme par rapport aux tendances du marché (bio, éco).
En amont de la production, l’entreprise doit travailler avec différents types de fournisseurs ; les emballages et les matières premières. Au sujet des fournisseurs de boîtes, Patoux a une faible marge de négociation auprès du leader européen. En revanche, l’entreprise peut espérer retrouver une certaine stabilité économique à ce sujet grâce à un autre fournisseur Espagnol qui lui est de 20 à 30% moins cher. Mais le cœur du problème réside dans l’approvisionnement de la principale matière première qu’est la viande.