Cas pratique SP
Cas pratique pour le 11 mars 2014
Thème : service public
Jean Baume, maire de la Commune Coye-de-Neuf, ne cesse de recueillir les plaintes des habitants qui constatent le désœuvrement des jeunes élèves de la commune. Lorsqu’ils n’ont pas classe, n’ayant rien de mieux à faire, ceux-ci n’ont d’autres choix que de s’allonger au sol, en attendant que le temps passe. Mais les habitants craignent que la jeunesse désœuvrée se mette à avoir des passe-temps plus dangereux comme vendre de la drogue, gober des flans ou croire à la théorie du complot. Il existe bien une association qui assure des ateliers pour apprendre à réparer des vélos, mais ceux-ci n’on pas un franc succès.
Malgré la pression terrible des habitants, Jean Baume n’a jamais pris en compte les plaintes de ses concitoyens. Il décide pourtant, par arrêté municipal, de charger l’association
« Udada » de prendre en charge une activité de centre équestre à destination des jeunes. Il s’agit, assure le maire, de rapprocher les enfants de la nature, mais aussi de pallier les insuffisances des structures d’accueil des jeunes dans la commune.
Des contraintes à destination de l’association sont imposées par Jean Baume, afin de garantir le bon fonctionnement du centre. Il exige que les moniteurs du centre, par ailleurs soumis au droit du travail, soient acceptés par le Maire, et qu’ils portent une tenue de travail comprenant un masque de cheval ainsi qu’une queue. Il s’agit en effet d’amuser les enfants et d’être visibles de loin par eux. De plus, Monsieur le maire a un accès illimité aux installations pour s’assurer du bon fonctionnement du service.
Enfin, indépendamment de la subvention destinée au financement des installations, l’association est financée par un abonnement payé par les usagers. Elle est de plus soumise à la comptabilité privée.
Le président de l’association de réparation de vélos souhaite s’opposer à l’ouverture de ce service. Que peut-il faire ?
La jeune Crazy Horse devient