Cas d’entreprise : Les parties prenantes et la gouvernance d’une grande banque 1. Les parties prenantes concernées par le message de Daniel Bouton sont les clients, les actionnaires (salariés et anciens salariés), les entrepreneurs, les ONG comme « Les Amis de la Terre », les salariés, et les filiales de la Société Générale. Ce message vis-à-vis de chacune de ses parties prenantes permet à la Société Générale de montrer l’esprit d’équipe dans lequel elle évolue. Il insiste sur le fait que chacun a sa place dans la banque et que chacun peut profiter de la croissance et des excellents résultats. Ce message permet aussi de montrer que tout est mis en œuvre dans l’organisation pour que les attentes des actionnaires et les besoins des clients soient satisfaits. Daniel Bouton adresse aussi ce message à l’ensemble des parties prenantes afin que cette croissance rentable soit poursuivie en maintenant des objectifs élevés et une performance constante. 2. Les parties prenantes de la Société Générale peuvent influer sur les décisions de la direction de l’entreprise en étant sources de contre-pouvoirs et en s’opposant aux décisions des dirigeants qui ne sont pas conformes à leurs intérêts. Par exemple, une action en justice a été menée contre la Société Générale car celle-ci avait mis en place une convention de compte contenant 16 clauses abusives. En cours de procédure, certaines des causes sanctionnées ont alors été modifiées. 3. La gouvernance de la Société Générale se fait sur un mode partenarial dans le sens où les parties prenantes sont omniprésentes, solides et organisées en groupes de travail. Elles sont représentées par le groupe des salariés et des anciens salariés qui bénéficient de 7,03% du capital, des actionnaires qui détiennent 10,72% du capital et des filiales qui détiennent 1,95% des parts du capital. La Société Générale répond aussi aux intérêts des ONG qui ont convaincu celle-ci de lancer le premier produit boursier exclusivement consacré à