Cass 1ère 30 juin 2004
Mme X, demanderesse, assigne alors la banque, défenderesse, devant une juridiction de premier degré inconnue aux fins de demander des dommages-intérêts pour abus dans la fixation du prix sur le fondement de l’article 1135 et 1134 du code civil. La débitrice interjette alors appel. Le 24 octobre 2000, la cour d’appel de Paris fait droit à sa demande, reconnaissant que l’augmentation pratiquée par la banque est une anomalie manifeste apparente qu’elle n’a pas justifié ni au regard de l’évolution des charges qui sont restées les mêmes, ni au regard des surfaces respectives des chambres qualifiées d’équivalentes. La banque forme alors un pourvoi en cassation. Et le 30 juin 2004 la première chambre civile de la cour de cassation casse et annule la décision rendue par la cour d’appel.
La question qui se posait alors aux juges de la cour de cassation était de savoir dans quelle mesure il est possible pour un bailleur de fixer unilatéralement le prix du loyer dans un contrat à durée indéterminée sans que cela soit