Catherine dans germinal
a) Un cadre social
Dès la naissance, le destin de Catherine était tracé. Fille de mineur elle restera mineur. Elle ne peut espérer aucun progrès par rapport à la génération précédente et le cycle se répétera encore et encore. Avec cette hérédité qui est chère à Zola, elle partagera la misère sociale qui est dans ses gènes. On peut faire le parallèle de cette misère sociale avec Cécile à qui tout souris. Au delà du confort matériel, son haut rang social lui permet de réfléchir à son prétendant ou à s'adonner à ses loisirs comme le dessin. Cela contraste avec la misère sociale de Catherine qui n'aura pas le choix de son compagnon et où son rôle sera de servir à travers son travail les bourgeois. Ce cadre social va lui enlever tout espoir de bonheur, elle cherchera juste à souffrir le moins possible en attendant la vie suive son cours. C'est cette détresse sociale qui la poussera à épouser Chaval, faute de mieux. Cette soumission perpétuelle qui est du à sa condition de mineur transmise de génération en génération, empêchera Catherine de vouloir une meilleure condition. Son cadre social d'ouvrier l'opposera à patronat et donc par l'armée dont le répression va gravement la toucher avec la mort de son père pendant la grève.
b) qui fixe des conditions de vie difficile
Catherine hérite aussi des conditions de vie difficiles de sa famille. Dans le chapitre II de la partie I, on a une description d'une matinée chez elle. On a une description de la souffrance domestique des mineurs avec par exemple le sommeil, comme on peut le voir avec cet extrait, pour se lever Catherine fit un effort désespéré. Elle est aussi touchée par le froid qui est personnifié par L’air entrait par bouffées glaciales. Ce froid la poursuivra durant la grève ou ils n'auront même pas un bout de charbon pour se chauffer. Une autre des difficultés que rencontre Catherine est la promiscuité dans laquelle elle vit. Elle perds sa féminité comme le souligne