Cc Huysmans
Ce passage constitue le début du chapitre II de la nouvelle naturaliste La Retraite de Monsieur Bougran, de Huysmans écrite en 1888. Huysmans était un écrivain et un critique d’art français. Cette nouvelle nous raconte l’histoire de M. Bougran, qui est forcé à partir à la retraite mais comme il ne veut pas il va essayer de trouver des moyens fictifs pour continuer à travailler avec des collègues et des travaux également fictifs. Premièrement, nous étudierons la torture du personnage, puis, dans la deuxième partie nous analyserons la valeur que celui-ci lui donne au paysage, et finalement, dans la troisième partie, nous nous intéresserons la portée symbolique de cette description.
I- Un corps torturé.
1) La description de la torture.
a) Huysmans insiste beaucoup sur la torture physique du personnage à travers de la nature. Nous trouvons le champ lexical du corps en relation avec la torture : ‘’déviait les membres’’ ‘’orthopédiques’’ ‘’disloquer’’ ‘’tordre’’.
b) Dans ce passage, l’auteur personnifie les arbres en leur donnant une capacité de souffrir : ‘’les disloquer et les tordre’’ et l’exagère grâce a des hyperboles ‘’ C’était une vraie cave des tortures végétales’’. L’intérêt d’exagérer la situation des arbres et de leur donner une vie est pour refléter comment le personnage se sent, il se sent torturé car il ne peut plus travailler donc il ne veut plus vivre, mais aussi le personnage décrit la nature de manière très détaillée ce qui nous montre l’ennui et le temps libre du personnage en question, monsieur Bougran. On peut dire sur cet aspect de l’ennui que le personnage parle des arbres comme si c’était lui : ‘’les petits arbres y balançaient les plumeaux ennuyés de leurs têtes’’
2) Connotation et dénotation de la torture.
a) Pour décrire la torture, l’auteur emploi des expressions qui dénotent la ‘’torture’’ : ‘’ On les écartelait le long des tringles, on les faisait ramper le long de fils de fer sur le