Ce qui hors des gonds de la coutume, on le croit hors des gonds de la raison
« Ce qui est hors des gonds de la coutume, on le croit hors des gonds de la raison » Montaigne
D ans un monde où la norme est la règle, qui prévaut, de plus en plus, un modèle d’assimilation et de conformisme, peu de place est laissée aux idées nouvelles qui peinent tant bien que mal à émerger de cette océan unique, engloutissant, d’un bleu uniforme, animé par des vagues régulières.
Ces pensées émergentes sont souvent mal considérées, incomprises mais surtout, elles annoncent la correction voir la revue complète d’un système, d’un modèle établi.
Pourquoi croit-on que ce qui est hors des gonds de la coutume est hors des gonds de la raison ?
Quelles sont les raisons qui nous poussent à réagir de cette manière ?
Nous devons prendre en compte cette spécificité de la nature humaine qu’est la quête d’équilibre et de sécurité permanente. Elle permet, entre autres, d’expliquer l’édification de société ou d’idéologie qui se veulent stable et rassurante.
L’homme veut expliquer mais surtout comprendre. Il s’adonne corps et âmes à régler, légiférer et à normaliser et n’aime pas voir ses efforts réduit à néant.
Installer l’ordre permet une simplification par la rationalisation. Ce point culminant est l’achèvement d’un processus d’organisation bien utile pour échapper au chao lorsque les enjeux et les acteurs sont de tailles.
Cette société globale devient globalisante et exclu toute excentricité. Ainsi, depuis l’antiquité, ceux qu’on nomme aujourd’hui les grands penseurs et autres précurseurs n’ont pour la plupart jamais connu la prospérité de leur vivant mais annoncent des bouleversements dont l’impact se mesure à l’échelle de la connaisse universelle.
Nous pouvons citer à titre d’exemple Galilée, un savant italien, considéré comme le père de la physique moderne. Ses découvertes astronomiques le poussent à se rallié au système héliocentrique de Copernic et se heurte, de