Certains pensent qu'ils font un voyage, mais en fait c'est le voyage qui vous fait... ou vous défait.
N. BOUVIER
Aujourd’hui, il existe de plus en plus de brochures, de manuels, nous parlant de l’étranger et des cultures étrangères. On y découvre des récits de la vie des autochtones, une vie différente de la nôtre. Notre curiosité actuelle nous incite à y regarder de plus près, et pourquoi ne pas y faire un voyage ?
De plus en plus de gens dans notre société se disent que c’en est trop, qu’ils sont dépassés. Dès lors, ces personnes entament un voyage intérieur, elles réapprennent à se connaître. Quel est donc l’utilité de ce voyage ?
Nous pouvons nous demander à quoi servent ces voyages, ils nous apprennent à mieux comprendre l’autre et à mieux se comprendre, ils nous apportent de nouvelles connaissances. Il paraît n’y avoir que des points positifs dans le fait d’entreprendre un voyage. Mais peut-on envisager le voyage différemment ? A-t-il un effet pervers sur celui qui le fait ?
Tout d’abord, il est important de souligner que faire un voyage peut avoir un but touristique. Mais nous parlerons, ici, de voyages culturels et intérieurs.
Faire un voyage a un sens propre, celui de se déplacer pour découvrir de nouveaux lieux. L’homme fait des découvertes, va à la rencontre des populations. Ces découvertes vont l’enrichir, lui faire découvrir de nouvelles façons de se représenter le monde. Mais elles peuvent avoir une autre conséquence. En effet, le voyage nous inculque de nouvelles valeurs, de nouvelles connaissances mais il efface, remplace les anciennes.
Pourtant ces nouvelles valeurs nous améliorent, nous rendent plus forts. Elles défont nos anciennes préoccupations et les remplacent par des idées que nous jugerons plus justes et utiles à notre vie.
L’homme au cours de certaines divagations peut faire un autre voyage. Un voyage intérieur. C’est une redécouverte de soi, de choses qu’on avait oubliées. Ces aventures internes s’organisent