Cette situation se passe en service de chirurgie orthopédique. Le service prend en charge les pathologies de l’appareil locomoteur. L’équipe est spécialisé dans l’implantation des prothèses articulaires : hanche, genou, épaule ; le remplacement des prothèses articulaires pour usure, descellement, infection, instabilité... ; la chirurgie de l’épaule, du genou.
La patiente âgée de 87 ans en service chirurgie orthopédique hospitalisé pour reprise programmée d’une prothèse totale de genoux suite à une usure sous anesthésie générale. La Haute Autorité de Santé (HAS) avance que pour les personnes de plus de 85 ans, « les jours qui suivent l'opération sont presque aussi décisifs que les heures passées au bloc. En dehors d'une sensibilité cardiaque accrue, les personnes âgées souffrent aussi plus souvent de troubles du comportement au moment du réveil. Les médicaments sédatifs ou analgésiques induisent plus souvent une agitation et des hallucinations, des états très déstabilisants pour le patient et pour son entourage. »
Patiente lucide à l’entrée en hospitalisation ayant déjà subit une opération de prothèse totale genoux sans complications apparentes en lien avec l’anesthésie.
Nous sommes à J1 de l’opération J’entends aux transmissions infirmières que cette patiente a tenté de se levé seule et a été retrouvé au bord du lit
Risque : luxation, fracture, saignement

La sécurité du patient passe par un devoir de surveillance particulièrement plus accentuer en milieu de chirurgie orthopédique. Au nom de la sécurité du malade, de la prévention d'un éventuel risque de chute, les soignants sont ils habilités à poser des contentions au patient ?

La personne âgée bien que âgée reste un citoyen avant tout libre et bénéficiant comme tout individu de droit et notamment des droits au respect de l'intégrité corporelle, au droit d'aller et venir du droit au respect de l'autonomie et de la dignité.

A quel titre et surtout de quel droit peut-on priver partiellement ou complètement la