ch18mercatique_durable 5
Nouveaux comportements des consommateurs + préoccupations sociétales = la mercatique devient verte, écologique, durable et responsable.
Problème : la démarche de mercatique durable des entreprises est-elle volontaire, résultant d’un engagement sincère ? Est-elle liée à une stratégie opportuniste ou contrainte ? L’éco-citoyen est-il prêt à devenir un éco-consommateur ?
I. L’éco-consommateur et la mercatique durable
1. L’éco-consommateur
a) Les caractéristiques de l’éco-consommateur
L’éco-consommateur est un citoyen qui réfléchit sur les conséquences sociales et environnementales de son acte d’achat et recherche une consommation responsable, compatible avec le développement durable et la gestion rationnelle des ressources naturelles. Lorsqu’il achète un produit, il se pose des questions.
Exemples :
Danone
b) Les freins à l’éco-consommation
40% des consommateurs se déclarent vouloir adopter une consommation responsable 13 % passent véritablement à l’acte.
Facteurs explicatifs de cet écart : difficulté de repérer le produit et d’y accéder peu de choix manque de clarté et de transparence des entreprises sur leur engagement social et environnemental ressources financières manque de motivation, voire suspicion sur l’intérêt d’une consommation responsable.
2. La mercatique durable
a) Définition
La mercatique durable est autant un état d’esprit qu’un processus visant à intégrer le développement durable dans la stratégie de l’entreprise. Elle se matérialise au travers des composantes du marchéage et veille aux intérêts des différentes parties prenantes. Le positionnement durable de l’entreprise se fonde sur une approche multidimensionnelle : environnementale, sociale et économique. l'économie durable chez patagonia
responsabilité environnementale et sociale chez patagonia
b) Les effets vertueux
L’intégration des principes du développement durable au sein de la