Changement climatique rapport
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Le protocole de Kyoto, base de la coopération internationale contre le changement climatique, a été adopté, sous forme de négociations climatiques fortes, pour renforcer les règles et le cadre d’action des pays à la suite de la Convention Climat de Rio en 1992. Il s’agit du premier texte international ambitieux, contraignant et innovant en termes de lutte contre le changement climatique. Les différents points clés du protocole présentés ci-après ont fait l’objet de discussions et de débats :
Le « pare-feu », c'est-à-dire l’obligation de réduction des émissions de GES par les pays développés (Annexe I) et l’absence de contrainte de réduction pour les pays en développement (Non-annexe I) a probablement été le point d’ancrage de l’enlisement du protocole de Kyoto.
La non-responsabilisation des pays non-Annexe I n’est pas en accord avec la dimension globale du problème de réchauffement climatique. En outre, la croissance économique de certains pays non-Annexe I au cours de ces dernières décennies a abouti à ce que certains PIB (de la Chine par exemple, pays aujourd’hui premier émetteur de GES) soient plus élevés que ceux des pays Annexe I les plus « pauvres ». Cette division des responsabilités a donc rapidement été critiquée.
L’approche historique de réduction des émisisons de GES (« grandfathering ») mise en place initialement avait pour but de conférer au protocole de Kyoto une forte lisibilité politique avec des objectifs chiffrés.
Cependant, ce processus de fixation des objectifs de baisse des émissions pour chaque pays développé basé sur les émissions mesurées en 1990 s’est rapidement avéré peu clair et non pertinent. On pense rapidement à la Russie qui devait stabiliser ses émissions bien qu’ayant une activité industrielle en déclin suite à la chute de l’URSS…
Les trois mécanismes de flexibilité (le commerce de droits d'émissions ; la mise en