changement climatique
Le monde suit de près la 15e Conférence de Copenhague sur le changement climatique qui a lieu actuellement au Danemark avec la participation de 15.000 personnes et d'une centaine de chefs d'État et de gouvernement. Le journal en ligne VietnamNet a eu récemment un entretien avec Nguyên Ngoc Sinh, président de l'Association vietnamienne de protection de la nature et de l'environnement.
* La 15e Conférence de Copenhague va aboutir à un accord sur quels problèmes fondamentaux du changement du climat ?
Tout le monde suit de près cet événement. Le Vietnam est membre du Traité sur le changement climatique depuis 1992. Deux ans après, une autre convention a été élaborée, il s'agit du Protocole de Kyoto.
Le changement climatique résulte de l'activité humaine, il doit donc le prévenir en réduisant au maximum les émissions de gaz à effet de serre. Celles-ci, dont l'immense partie provient des pays développés, touchent directement notre planète. Ainsi, on a demandé aux pays développés, ceux en voie de développement, et même pauvres, de limiter activement les émissions de gaz de manière exhaustive. Si l'on poursuit effectivement ce processus, on pourra voir de premiers résultats en 2050, et 100 années après, espérer retrouver une vie stable.
En réalité, la conscience de l'homme sur les risques qu'entraîne le changement climatique s'améliore visiblement depuis quelques années.
J'espère que cette conférence pourra parvenir à la définition d'un cadre juridique sur la limitation de l'émission de gaz carbonique par les pays développés ainsi que proposer un système d'indemnisation dont les sommes reviendront à un Fonds commun ayant pour objet d'assister les pays pauvres dans leur adaptation au changement climatique. Le problème effectivement, c'est d'atteindre ou non ces objectifs. Les dirigeants des pays émettant le plus des gaz à effet de serre, tels les États-Unis, la Chine et l'Inde, se sont engagés à