Chansons de roland
La Chanson de Roland comporte environ 4 000 vers (dans sa version la plus ancienne ; elle en compte 9 000 pour un manuscrit de la fin du XIIIe siècle[3]) en ancien français répartis en laisses assonancées, transmises et diffusées en chant par les troubadours et jongleurs. Elle relate, trois siècles après, le combat fatal du chevalier Roland (ou Hroudland), marquis des marches de Bretagne et de ses fidèles preux contre une puissante armée maure à la bataille de Roncevaux puis la vengeance de Charlemagne.
C'est un exemple classique de chanson de geste (du latin gesta « action aventureuse ») par le glissement de l'Histoire à la légende, et par la célébration épique des vertus de la chevalerie, de l'honneur féodal et de la foi.
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Portée historique[modifier]
Taillefer, combattant aux côtés de Guillaume le Conquérant à Hastings aurait entonné la Chanson de Roland pour galvaniser les troupes normandes. D'après de nombreux historiens, tout au long du XIe siècle et du XIIe siècle, les troupes françaises auraient régulièrement déclamé ce chant carolingien avant de livrer bataille. On raconte aussi que le roi Jean demanda un jour à ses soldats : « pourquoi chanter Roland s'il n'y a plus de Roland ? » Ce à quoi un homme répondit : « il y aurait encore des Roland s'il y avait des Charlemagne. »[2]
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Les quatre parties de la