C’est après 1945 que les progrès se précipitent dans la condition féminine mais ils existent tout au long du XXème, à des rythmes différents.

Dans quelles mesures les femmes ont elles vu leurs condition évoluées ?

I-­‐ Le début du XXème : le poids du passé.

A. Les lois du XIXème.

• Le Code Civil de Napoléon est encore en vigueur début XXème et consacre l’infériorité juridique de la femme par rapport à son mari : elle ne gère pas son héritage. Par ailleurs le divorce est limité par le CC et est interdit définitivement en 1816 (la Restauration). Il sera de nouveau rétabli en 1873 (la IIIème République). On exige encore lors du mariage l’obéissance de la femme.

B. La religion et la femme.

• Les grandes religions monothéistes établissent la hiérarchie du masculin sur le féminin. En France, c’est en particulier le catholicisme pour qui cela relève de l’Ordre naturel. La religion chrétienne retient « la version » où Eve est créée à partir de la côte d’Adam alors qu’une première version les faisait naitre en même temps. Tout au long du XIX, on est dans cette conception d’infériorité naturelle que même des penseurs progressistes comme Proudhon et Zola admettent ; comme la plupart des penseurs du XIX qui refusent à la femme l’accès