Chapitre 2 des 3 essais sur la sexualite de freud
TROIS ESSAIS SUR LA THEORIE SEXUELLE : CHAPITRE 2
PARTIES : LE BUT SEXUEL DANS LA SEXUALITE INFANTILE
LES MANIFESTATIONS SEXUELLES MASTURBATOIRES
LES RECHERCHES SEXUELLES I NFANTILES
LE BUT SEXUEL DANS LA SEXUALITE INFANTILE :
Résumé de La période de latence :
Erreur faite de façon commune est que la pulsion sexuelle est absente pendant l’enfance et ne vient s’éveiller qu’au cours de la puberté.
C’est une erreur lourde de conséquences. Donc toujours cette notion d’hérédité mise en avant pour expliquer, or, cette période de l’enfance doit être prise avant l’hérédité dans le comportement de l’adulte or, il n’est pas possible de connaître la part exacte d’hérédité avant d’avoir apprécié celle qui vient de l’enfance.
Quelques ouvrages de littérature existent à l’époque relatant d’une précocité de l’activité sexuelle chez les enfants (masturbation, érection) mais ces activités sont présentées comme étant phénomènes exceptionnels ou de simples exemples de dépravation précoce.
A rappeler qu’à l’époque, les manifestations somatiques antérieures à la puberté sont vues comme signes de dégénérescence selon la norme en vigueur de l’époque. Bien que K Groos à cette époque fait mention d’un du fait universellement connu « que certains enfants sont déjà accessibles très tôt à des motions sexuelles et qu’ils ressentent vis-à-vis de l’autre sexe une exigence pressante d’attouchement. »
Freud souligne qu’aucun auteur n’a reconnu clairement la régularité d’une pulsion sexuelle durant l’enfance.
L’AMNESIE INFANTILE :
Elle dissimule à la plupart des hommes les 6 ou 8 premières années de leur enfance. Il semblerait qu’une fois devenus adultes, il ne nous reste que peu de souvenirs de cette période infantile « Quelques bribes de souvenirs incompréhensibles ». Ce qui parait étonnant à Freud puisque c’est quand même une période où nous serions censés enregistrer et de reproduire ce qui est vécu pendant les années d’enfances.