charles gynner
1878 et mort à Londres en 1952.
Premièrement, il fut recruté comme simple soldat dans le corps d'artillerie de l'armée royale d'Angleterre, puis dans l'Intelligence Corps (responsable de la collecte, de l'analyse et de la diffusion de renseignement militaire ainsi que du contre espionnage et de la sécurité) et pour finir, a travaillé pour The Canadian War Records, en tant qu'artiste officiel.
Notons que pendant la première guerre mondiale ainsi que la deuxième, il fut également un artiste officiel du gouvernement britannique.
Cet artiste représentait de préférence les paysages et les scènes urbaines de façon très réaliste, il ne hiérarchisait pas et ne déformais pas la réalitéde ce qu'il peignait, c'était un peintre neutre.
L'oeuvre se nomme The Filling Factory (en français L'usine d'obus).
C'est une peinture de 305 × 366 cm réalisée à l'aide de la technique huile sur toile et peinte en 1918.Elle est exposée au Canada à Ottawa, dans « The National Gallery of Canada » . Ginner traite un sujet à peu près identique, une usine dans les Midlands. Mais le parti-pris n'a rien de commun avec celui de Vuillard. Quand ce dernier s'intéresse à l'effet général, Ginner privilégie une recherche réaliste si méthodique qu'il considère avec autant d'intérêt les chariots, les obus, la structure de la verrière, les ouvrières, les ampoules, les caissons d'explosifs. Il ne hiérarchise pas, il ne choisit pas, il inspecte avec une neutralité impassible la scène. L'effet est d'autant plus accentué qu'il l'applique à un format monumental et figure donc les femmes à taille quasi réelle.
Nous y voyons l'intérieur d'une usine à obus, avec des femmes affairées à la fabrication d'obus.
En premier plan, nous découvrons des femmes qui poussent des chariots à obus qui suivent des rails.
En deuxième plan, nous voyons des cargaisons d'obus avec des femmes affairées autour, et en arrière plan, la fin de la pièce et l’ouverture