Charles premier
Pendant tout son règne, le roi avait combattu les parlementaires et les puritains anglicans. Ces Têtes rondes lui reprochaient de gouverner en monarque absolu. Par sa mort courageuse et digne, le roi rattrape les erreurs de son règne. À son corps défendant, il restaure la ferveur monarchiste et prépare la restauration.
Dictature et république
Après la mort du roi, Oliver Cromwell (50 ans), commandant en chef des Têtes rondes devient le maître tout-puissant du pays. Avec une froide détermination, Cromwell sévit d'abord contre les catholiques Irlandais, en rébellion contre le Parlement.
Cet homme d'une grande piété organise le massacre de la garnison de Drogheda, près de Dublin, le 10 septembre 1649, et mate les Irlandais par une répression d'une extrême violence. Il s'en prend aussi aux Écossais, défaits à Worcester le 3 septembre 1651.
Rassuré du côté des peuples allogènes, il se retourne contre son Parlement croupion, trop mou à son gré ! Il remplace le Parlement par une assemblée de 140 membres désignés par l'armée.
Le 16 décembre 1653, lui-même prend le titre officiel de Lord Protector of the Commonwealth (Protecteur de la République). C'est ainsi que naît la seule République qu'ait connue l'Angleterre. Cromwell livre encore une guerre contre les Provinces-Unies. Il meurt le 3 septembre 1658 et laisse le pouvoir à son fils.
Celui-ci, Richard Cromwell, est vite débordé et le général Monck peut préparer la Restauration de la monarchie. C'est chose faite le 29 mai 1660 avec l'intronisation de Charles II, fils de Charles 1er. C'est la fin de la «Grande Rébellion», une décennie républicaine, sanglante et intolérante.
Toutefois, les troubles civils ne prendront fin qu'en 1688, avec l'avènement d'une solide monarchie parlementaire, au terme de la «Glorieuse