Charles quint et la réforme

2775 mots 12 pages
Charles Quint, élu empereur du Saint Empire Germanique en 1519, peut voir son règne tel une monarchie absolue, c'est-à-dire réunir ses sujets son l’unité chrétienne dont il fut un fervent défenseur tout au long de sa vie. « Cujus regio, ejus religio » : La religion dans son sens commun relie les individus entre eux par le biais de rites et de croyances, or en ce qu’elle ordonne une communauté, la religion quelle qu’elle soit est porteuse d’un modèle de société ; et c’est ce que le règne de Charles Quint essaye d’apporter à son peuple. Cependant, le règne de l’empereur correspond à la naissance en Allemagne du Luthéranisme : c’est l’affirmation de la réforme catholique qui avait déjà débuté par le schisme occidental de 1377 à 1417 qui marquait le déclin du pouvoir ecclésiastique. Ainsi le luthéranisme mené par Martin Luther démontre une détermination à réformer la religion catholique qui entraîne ainsi la naissance du protestantisme. L’empereur Charles Quint, quant à lui, a toujours dirigé sa foie vers la papauté dont il reste le long de son règne un grand serviteur. Parmi ses nombreux héritages, la foie catholique est certainement celui qu’il n’a jamasi laissé de côté. Cependant, sous son règne naît ce paradoxe : Charles Quint doit faire face à une réforme alors qu’il rêve d’une unité chrétienne. Ainsi, en quoi la réforme a-t-elle été un véritable élément perturbateur pour Charles Quint durant son règne ? S’il est vrai que le duel entre Charles Quint et Luther ébranla l’empire, il faut aussi ajouter que la réforme fut tout aussi bien populaire que noble, et pour finir qu’elle se heurte au rêve d’une monarchie absolue.

Charles Quint devient empereur du Saint Empire Germanique au même moment au Luther veut réformer le catholicisme : l’empire s’en retrouve irrémédiablement ébranlé. Frère Martin tout d’abord puis Luther, ce réformiste fait un premier affront avec Charles Quint lors de la rupture de Rome. En effet, trop préoccupé par son élection,

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