charles
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Que ce soit à l'alcool, l'héroïne, la nicotine ou le jeu, toutes les formes d'addictions ont des points communs :
→ Avec le temps, l'objet de l'addiction est consommé par besoin, même si plus aucun plaisir n'y est associé. * Elles causent une perte de contrôle croissante. * L'objet de l'addiction est utilisé comme un échappatoire à la réalité. * Finalement, le sujet continue à s'addoner à l'addiction, même si celle-ci a déjà engendré bon nombre de conséquences négatives, ou de dommages sur la santé.
Comment définir l'addiction au jeu ?
L'addiction pathologique au jeu est classée parmi les troubles des habitudes et trouble de l'impulsion : en effet, c'est un trouble consistant en des épisodes répétés et fréquents de jeu qui dominent la vie du sujet au détriment des valeurs et des obligations sociales, professionnelles, matérielles et familiales
Le jeu pathologique se distingue par un besoin durable, répété et croissant de pratiquer les jeux de hasard, et ce malgré des conséquences personnelles et sociales négatives, telles que l'endettement, l'altération des relations familiales et une stagnation de la vie professionnelle.
On ne parle de jeu pathologique, que si au moins deux épisodes de jeu compulsifs ont été observés sur une période d'une année.
Comment se developpe l'addiction au jeu ?
L'apparition de l'addiction au jeu est un processus complexe, qui implique de nombreux facteurs. Les plus importants de ces facteurs sont :
Un important trouble de l'amour-propre (trouble narcissique de la personnalité)
Un trouble relationnel
Un manque de régulation de son excitation
Trouble de l'amour-propre
Le trouble important et profondément ancré de l'amour-propre est un facteur clef, dans lequel le soi est décrit comme un état de vacuité ou de néant, qui provient souvent d'un sentiment d'infériorité vécu durant l'enfance, et est compensé