Arc-en-Barrois, Haute-Marne, décembre 2012
Je suis né à Langres et j’ai passé ma jeunesse dans un petit village de ce magnifique département.
C’est là qu’est née ma passion de la chasse car, à peine âgé d’une dizaine d’année, je passais tous les dimanches avec mon oncle à arpenter les plaines.
Nous chassions uniquement le petit gibier : lièvre, perdrix, pigeon.
La chasse au bois était réservée à une élite car le prix des actions était déjà très élevé pour l’époque.
Alors se nourrissaient les récits et les fantasmes sur la chasse du sanglier, gibier mythique par excellence
Et bien sûr la chasse par excellence était le domaine à Arc-en-Barrois…
J’ai arrêté la chasse pendant une dizaine d’année le temps de faire mes études et de trouver une bonne situation.
Et puis en 1995, grâce à mon ami Philippe ,j’ai repris la chasse, surtout au petit gibier et un peu en battue car j’habitais dans le sud et la chasse au gros gibier n’est pas très chère.
Par la suite, en tant qu’armurier ,j’ai été invité dans de très belle chasses un peu partout en France (Sologne, forêt de Tronçais, etc.) mais jamais à Arc-en-Barrois
Bien sûr, avec mon ami Johann, nous avons beaucoup chassé à proximité (Auberive, Aulnoy sur Aube, Arbot), partagé de formidables moment s ensemble, mais jamais à Arc-en-Barrois.
Aussi , quand Alain et Bernard, un des chefs de ligne du domaine, m’ont proposé de m’inviter, j’étais ravi.
Bernard m’avait donné rendez-vous à 8h15, mais à 8H tapante j’étais déjà là aux essarts …
Après les formalités habituelles d’enregistrement et avoir salué les actionnaires, les invités, très vite le patron s’est mis au travail avec les chefs de ligne pour organiser les traques.
Puis le traditionnel discours distribuant le tableau du week-end précédents, les consignes de tir, les bons mots, les petites phrases, les reproches et les sarcasmes…
Bref nous étions au théâtre ; cela fait partie intégrante de la journée de chasse : on vient aussi pour voir le personnage.
Et