L’auteur : Pierre-Noël Giraud, diplômé des Mines ParisTech et Polytechnique est actuellement professeur d’économie aux Mines. Pierre-Noël est spécialiste de la globalisation des entreprises et de ses conséquences mais aussi de l’industrialisation des pays émergents et du développement durable. Il a publié notamment « L'Inégalité du monde. Économie du monde contemporain» (1996) et « La mondialisation. Émergences et Fragmentations» (2008). Giraud a par ailleurs participé activement au GIEC qui a valu à Al Gore un prix Nobel en 2007.
Problématique : La mondialisation a un fort impact sur la finance internationale et sur les économies nationales. Une économie globalisée favorise le développement des pays émergents et paralysent les plus pauvres désormais spectateur et à la merci des mouvements liés à la globalisation. Ainsi, les principaux enjeux liés à la globalisation sont l’accroissement des inégalités économiques et sociales couplées aux flux humains grandissants liés aux pressions migratoires.
Résumé : Pour l’auteur, la globalisation n’est pas une «économie globale » avec un seul marché mais un monde où les frontières sont poreuses au commerce mais perméables aux flux humains. En ce sens, la globalisation ne concerne que les firmes et l’information. * La globalisation des firmes est une notion appliquée aux firmes n’ayant plus de relations économiques ou commerciales avec un seul pays (délocalisation, sous-traitance) * La globalisation des informations numérisées : circulation totalement libre d’information en temps réel à l’échelle internationale via internet et les réseaux de médias. * La globalisation des problèmes environnementaux l’intensification des flux humains ou commerciaux met le caractère le incontournable de préservation du climat ou de la biodiversité fait que l’environnement est un « bien public mondial ».
Les conséquences de ces trois types de globalisations : * Montée de pays émergents avec notamment un poids