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Le « péage de transit poids lourd » remplace l’écotaxe
Au 1er janvier 2015, l’écotaxe sera remplacée par un « péage de transit » pour les poids lourds de plus de 3,5 tonnes, limité à 4 000 km de route. Ce nouveau réseau s’annonce bien plus modeste que celui initialement prévu (15 000 km) et la Bretagne n’est concernée qu’à la marge. Seul l’axe Saint-lô- Nantes, en passant par Rennes reste d’actualité. Le dispositif prévoit une tarification moyenne de 13 centimes d’euro par kilomètre. Une version allégée de l’écotaxe donc, qui peine à convaincre les fabricants d’aliments. Si le Snia estime que la demande de la profession de ne pas pénaliser l’économie locale et les transports de proximité a été partiellement entendue, le syndicat regrette les importantes inégalités régionales. Elles impacteront sensiblement les activités économiques de certaines régions. Le Snia déplore que le système de majoration forfaitaire du prix du transport pour le compte d’autrui ne soit pas remis en question : « Pour la plupart des trajets, le transporteur n’empruntera pas ou très peu les routes soumises au péage de transit, mais il augmentera malgré tout le montant de sa facture sur la base de la majoration forfaitaire obligatoire du prix du transport ».
Autonomie protéique des élevages de l’Ouest
A l’occasion de l’Assemblée générale du Pôle agronomique de l’Ouest, les Régions Bretagne et Pays de la Loire ont présenté, le 28 mai dernier, un état des lieux des projets de recherche et d’expérimentation, en cours de montage, permettant d’accroître l’autonomie protéique des élevages de l’Ouest. Le plan d’actions « Sos Protein » a été mis en place, depuis 2012, par le Pôle agronomique de l’Ouest à la demande des 2 régions. Ce plan est construit autour de 4 grands axes :
- Securiprot : sécuriser et augmenter la production des protéagineux grains (notamment le pois, le lupin et la féverole) exportés ou autoconsommés destinés à l’alimentation animale, en culture