Chrétiens, pouvoir et doctrine, de 313 à 431
En effet, l'Eglise (et non l'église qui désigne uniquement le bâtiment) organise la vie des chrétiens et représente donc un pouvoir pour eux. Parfois, même un pouvoir jugé plus important que celui de l'Empire. Ce pouvoir s'organise à différentes échelles ce qui explique la présence de plusieurs types de clercs qui vont agir chacun sur un territoire spécifique. Les évêques sont d'abord présents dans les villes car elles concentrent le plus de croyants. Avec l'expansion du christianisme, on voit également la construction de nouvelles églises et donc l'augmentation d'évêques dans l'institution chrétienne. Cependant dans certains espaces, le nombre de clercs et d'églises restent moins importants qu'à d'autres endroits. Par exemple, en Italie centrale, en Égypte et en Afrique du Nord, le nombre de clercs est tel que …afficher plus de contenu…
Selon lui le Fils, Jésus-Christ, est moins puissant que le père dans sa substance. L'arianisme est donc une doctrine qui affirme que Jésus-Christ est une créature différente de Dieu, qui ne devrait pas être assimilé en une seule divinité comme les chrétiens le faisaient jusqu'ici. En effet, on pensait que Dieu était composée de trois identités : le père, le fils Jésus-Christ et le Saint-Esprit. Selon Arius, si Jésus est Dieu, il est un dieu différent du père, il est Dieu le Fils. Très vite, Arius et sa doctrine est condamné par l'évêque de la ville d'Alexandrie mais il persiste grâce aux soutiens d'importants personnages tels que Eusèbe de Nicomédie et Eusèbe de Césarée. En 325, le concile de Nicée est convoquée par l'empereur Constantin à la demande du pouvoir ecclésiastique. Le résultat condamne la pensée d'Arius en tranchant