Dans quelle mesure la culpabilité/responsabilité du meurtre de Santiago Nasar est-elle partagée par l’ensemble des personnages du récit ?Chronique d’une mort annoncée[footnoteRef:1] est l’œuvre de Gabriel García Márquez, un écrivain colombien né en 1927 et décédé en 2014. Connu pour ses nouvelles et ses romans, ce dernier obtient le Prix Nobel de littérature en 1982. Cet ouvrage du genre narratif romanesque, a été publiée en 1981 et raconte l’assassinat de Santiago Nasar. Les meurtriers …afficher plus de contenu…

Or, cet honneur se voit sali lorsqu’Angela admet avoir perdu sa virginité avant le mariage. Nous analyserons les meurtriers, la violence du meurtre et les conséquences de leur culpabilité, puis envisagerons la question de la culpabilité de Santiago Nasar et Angela Vicario. Finalement nous traiterons la notion de responsabilité des citoyens dans …afficher plus de contenu…

» Me dit-elle. Elle se précipita alors jusqu’à la porte et la claqua d’un coup. »[footnoteRef:14] Elle le livre donc à ses meurtriers, l’empêchant de se mettre en sécurité. Néanmoins, nous pouvons aussi remarquer une critique de l’église, car le curé a été prévenu du meurtre : « En vérité, je n’ai pas su quoi faire. J’ai d’abord pensé que cette chose-là ne me regardait pas. »[footnoteRef:15] Cette critique directe envers la lâcheté de l’église, qui n’est pas intervenue lors des crimes sanglants fait allusion à la guerre civile espagnole, lors de laquelle l’église cautionne l’exécution de 14 de ses prêtres par Francisco Franco[footnoteRef:16]. Effectivement, le Colonel Aponte, responsable de la sécurité du peuple représente une fausse sécurité, confisquant les armes uniquement afin de se dédouaner. Cette punition