Cicéron
Orateur remarquable, il publia une abondante production considérée comme un modèle de l’expression latine classique, et dont la plus grande partie nous est parvenue. S’il s’enorgueillit d’avoir sauvé la République romaine de Catilina, sa vie politique fut diversement appréciée et commentée : intellectuel égaré au milieu d’une foire d’empoigne, parvenu italien monté à Rome, opportuniste versatile, « instrument passif de la monarchie » rampante de Pompée puis de César selon Theodor Mommsen et Jérôme Carcopino1 mais aussi, pour Pierre Grimal, l’intermédiaire qui nous transmit une partie de la philosophie grecque.
Sommaire [masquer]
1 Biographie
1.1 Les années de formation
1.2 Les débuts en politique
1.3 La glorieuse année 63 av. J.-C.
1.4 Sa fortune
1.5 Vicissitudes dans une République à la dérive
1.6 Proconsulat en Cilicie (51-50)
1.7 La tourmente de la guerre civile
1.8 La mort de Cicéron
2 L'art oratoire de Cicéron
2.1 Son style d'éloquence
2.2 Techniques oratoires
2.3 Rôle de l'orateur dans la République
3 La philosophie de Cicéron
3.1 La philosophie à Rome avant Cicéron
3.2 La formation philosophique de Cicéron
3.3 Philosophie morale
3.4 Son œuvre philosophique
3.4.1 La République
3.4.2 Les Lois
3.4.3 Les Académiques
3.4.4 De finibus
3.4.5 Les Tusculanes
3.4.6 De la nature des dieux
3.4.7 De la divination
3.4.8 Autres œuvres
3.4.9 Traité des devoirs
3.4.10 Œuvres philosophiques perdues
3.4.11 Avis sur sa philosophie
4 Œuvres
4.1 Plaidoiries et discours
4.2 Traités de rhétorique
4.3 Œuvres philosophiques
4.4 Lettres
4.5 Poésie
5 Citations
6 Notes et références
6.1 Références antiques
6.2 Références modernes
7 Voir aussi
7.1 Sources
7.2 Bibliographie
7.3 Romans historiques
7.4 Œuvres cinématographiques
7.5 Liens externes