La musique à fond dans mes oreilles, je marche, la tête baissée. Je n'arrive plus à marcher droit, je virevolte. Les paroles des chansons n'atteignent plus mon cerveau, tout se brouille. Je n'ose pas regarder devant moi, j'ai peur. Je reste sur la défensive, je me protège. Je ne sais plus où je suis, je tremble. Je passe devant une vitre-miroir, j'ai les yeux rouge, je me demande c'est car j'ai trop fumer ou trop pleurée. Je n'en sais rien. Il est tard, il y a des gens bizarres dans les rues, il fait trop sombre. J'accélère la cadence. J'évite les obstacles mais souvent c'est eux qui viennent à moi. Une bouteille à la main, et un joint de l'autre, je m'asseois dans un parc, loin des regards indiscrets et meprisant des passant. Je bois, je fume ; Je fume, je bois. Il est 5 h du matin. Je n'ai plus d'alcool ni de feuille pour me rouler un joint. Rien d'ouvert. C'est la dech'. Je suis en manque. Je vais donc me dégourdir les jambes, marcher un peu, réfléchir, et pourquoi ne pas faire un footing en talon, histoire de ...
Des images se forment devant, c'est ça figure, celui a qui j'ai ouvert mon cœur avant qu'il ne parte je ne sais ou, dans un endroit où m'a place n'y est plus. Abandonnée, il m'a abandonné ; on s'est quittés comme ça, au coin d'une rue. Je pense à lui, il n'y a plus rien dans ma mémoire a part lui. Je ne lui enverrai plus aucun message. Son arrogance m'a tellement blessé. J'émerge, je commence avoir un mal de tête. Je vais renter mais je ne reconnais pas la route. Cette nuit je dormirais encore dehors. De toute façon je m'en bats les couilles ...