Citations équines
Son oreille gauche s'abaisse de surprise. « Tu es sure ? » me dit-il, alors je ramène ma jambe droite pour dire : « Oui. » Il tourne et se dirige vars l'obstacle, bien que je voie qu'il ne me croit toujours pas car ses oreilles pivotent indépendamment. Es-tu sûre ? Me demande t-il encore.Oui ! Dis-je avec emphase, en le poussant en avant avec mes jambes et mon buste.Ses oreilles pointent en avant, ensemble cette fois, son allure s'accélére, et j'épprouve la joie de voler dans son corps. Nous y sommes presque à présent, et je le sens rassembles ses forces pour la massive poussée, toute cette énergie comprimé qui explose, avant. Silence. Ensemble, lui et moi décrivons un arc de cercle par-dessus l'obstacle. Nous volons.
On ne renonce jamais aux chevaux.
Tu sais, je crois que ce maudit cheval t'aimait tellement, qu'il a voulu te protéger.
Bien que sachant que je n'ai rien pour le maitriser, il attend que je lui demande de marcher. Et quand je lui demande de s'arrêter, il s'arréte aussi. Et je ris, car je n'arrive pas à imaginer pourquoi j'utilises toujours un harnachement, et bientôt,nous nous retrouvons à galoper doucement autour du pré. J'ai les yeux fermés et les bras qui dépassent comme des ailes, ce qui est appropriés car nous volons, et il n'y a pas un moment d'hésitation, pas l'ombre d'une mauvaise compréhension. Lui et moi sommes au moins autant en harmonie qu'avec tous ces harnachements. Peut être plus.
Et il y a eut un moment, au début, où je n'étais pas sure de ce qu'il allait faire – il était comprimé comme un ressort, et soudain, c'est comme si il avait dit « Ah, c'est toi. Ok! » Comme s'il m'avait vue du coin de l'oeil, comme si c'était mon cheval et qu'il le savait. Mais non c'est faux. C'est moi qui suis à lui, et il le savait. Oui, c'est ça. Tout le contraire.
Le cheval est pour l'homme comme les ailes pour l'oiseau. Le cheval est la projection des rêves que l'homme se fait de lui-même : fort, puissant, beau, magnifique.