Cix, liaisons dangereuses
Le texte que nous allons présenter est issu du roman intitulé Les liaisons dangereuses, écrit en 1782 par Pierre Choderlos de Laclos. Cet écrivain a vécu au temps des Lumières. Ce Roman est épistolaire, construit par une suite de lettre révélant peu à peu tous les protagonistes de l’histoire. Nous allons plus précisément étudier la lettre CIX adressée à La Marquise de Merteuil par Cécile de Volange, dans laquelle Cécile confie à la marquise qu’elle reparle avec Valmont et qu’elle se demande si elle doit bien écouter la marquise, car Cécile ne croit pas pouvoir continuer ses relations avec Danceny et Valmont après son mariage avec Gercourt. Pour faire le commentaire, nous nous poserons la problématique : En quoi Cécile, dans cette lettre apparaît comme une jeune femme naïve et une future libertine ? Pour répondre à cette question dans un premier temps, nous verrons l’ingénuité de Cécile, puis sa transformation en libertine à travers la lettre de Cécile et pour finir la confidence.
Cécile de Volange sortant tout juste du couvent ne connait rien à la vie. Dans sa lettre Cécile est très naïve. Elle croit toutes les bonnes paroles de la Marquise de Merteuil. « M.de Valmont est bien aimable », Valmont est obligé d’être aimable avec Cécile pour la séduire et exécuter le plan de Merteuil à la lettre, il doit la pervertir. Nous pouvons voir dans la lettre que Cécile emploie souvent l’adverbe « bien » cela signifie que c’est une petite sotte sans principe, qui est niaise. Elle écrit à la marquise qu’elle a « ri aux éclats », qu’elle ne pouvait plus se retenir de rire lorsqu’elle a appris par Valmont des choses à propos de sa mère. Elle veut en savoir plus à propos de sa mère et demande à la Marquise de Merteuil de lui raconter. Elle croit que la Marquise de Merteuil l’apprécie ainsi que Valmont mais Cécile n’est que le pion d’un jeu d’échecs reposant sur un complot entre eux deux « Il