1) Le "capital culturel" désigne l'ensemble des capacités, qualifications (titres scolaires), aptitudes et dispositions intellectuelles (incorporées à l'élève) et des biens culturels (livres, tableaux d'art, CD...). L'individu en hérite pour une partie; selon son appartenance sociale son "capital culturel" sera plus ou moins important. Mais il le constitue également au cours de sa vie et essaie à son tour de le transmettre en héritage à ses enfants.
2) En France en 2001, 64.3% des CPIS possédaient un micro-ordinateur chez eux.
3) En effet, les écarts constatés dans le document 2 s’expliquent pour des raisons économiques mais pas seulement. C’est bien les inégalités de revenus qui expliquent que les CPIS soient 64.3% à posséder un ordinateur contre seulement 26% des Ouvriers, mais l’explication économique n’est pas la seule raison à ces écarts importants en matière de taux d’équipement, puisque pour la télévision, ce sont les Ouvriers qui ont le plus fort taux d’équipement (97.4% contre 90.4% pour les cadres) alors qu'il s'agit tout de même d'un équipement relativement onéreux. Les inégalités de pratiques culturelles en matière de spectacles, bibliothèques, informatique... s'expliquent par rapport à l'appartenance sociale et pas seulement de manière économique. Ainsi, en plus du coût financier d’accès à ces activités, se rajoute la dotation en capital culturel et scolaire (Pierre BOURDIEU) qui prédispose davantage les diplômés (cadres) à lire ou s’intéresser à l’art quand les moins diplômés (Ouvriers, employés, retraités) préfèrent regarder la télévision. D’ailleurs, le coût financier d’abonnement à une bibliothèque est généralement peu élevé et subventionné par les communes pour les moins fortunés, cependant, seulement 1% des Ouvriers y sont abonnés contre près de 10% des cadres. Ainsi, en plus des inégalités économiques, les différentes catégories professionnelles connaissent des inégalités en ce qui concerne leur capital culturel. C'est pourquoi les