Classification Des Entreprises Au Maroc
Afin de pouvoir identifier une espèce bactérienne de façon convenable, il faut faire des tests ou des expériences dessus. Il est souvent utile d’avoir une quantité importante de bactéries. Pour cela, on multiplie la souche en réalisant des ensemencements sur une gélose ou dans un milieu liquide adapté. Nous allons voir les principaux types d’ensemencements que nous réalisons au laboratoire :
ensemencement d’un bouillon isolement par épuisement numération par étalement manuel ou automatique tapis bactérien pour antibiogramme
I Ensemencement d’un bouillon
L’utilisation d’un bouillon permet une pousse rapide et homogène des bactéries. Cependant, il a des désavantages. En effet, s’il y a plusieurs espèces bactériennes dans un prélèvement ou une contamination extérieure, il est impossible de différencier les différentes espèces bactériennes puisque les cellules se trouvent en milieu liquide donc mélangées…
La technique d’ensemencement d’un bouillon est par contre très simple :
Stériliser l’instrument servant à prendre la souche bactérienne d’origine (pipette dans le cas de bouillon, anse dans le cas d’une colonie)
Prélever la souche à ensemencer
Stériliser l’ouverture du flacon de bouillon stérile
Ensemencer le bouillon à l’aide du prélèvement effectué précédemment
Re-stériliser l’ouverture du flacon de bouillon
Stériliser l’instrument
Il ne reste plus qu’à incuber dans les conditions optimales.
II Isolement bactérien (technique des quadrants ou par épuisement)
C’est le type de base des ensemencements. En effet, il permet s’il est bien réalisé, d’obtenir des colonies isolées, donc d’obtenir des cultures pures d’une espèce bactérienne.
Le principe de ce type d’ensemencement est d’épuiser un dépôt initial en faisant des étalements successifs dans différentes directions (d’où le nom de la technique : épuisement par la méthode des quadrants). Deux techniques sont couramment appliquées : 4 ou 5 étalements