Claude nougaro
Après avoir loupé son bac, Claude Nougaro laisse définitivement tomber l’école avec laquelle il n’avait pas beaucoup d’affinités, et se lance dans le journalisme. Il part ensuite à Paris rejoindre ses parents qui y ont élu domicile, rencontre en 1952, le poète Audiberti qui sera par la suite l’un de ses plus proches amis, puis Mouloudji, Brassens, et commence à écrire des chansons pour d’autres artistes. Trois ans plus tard, Nougaro réussit à surmonter sa timidité maladive et chante pour la première fois au « Lapin Agile », dans le quartier de Montmartre. En 1958, il enregistre un premier morceau, « Il y avait une ville », et sort son premier album un an après. Si Nougaro fait la première partie de Dalida, le succès n’est pourtant pas au rendez-vous : la renommée viendra en 1962 avec le titre « Une petite fille », qui marque le début de l’ère jazz pour Nougaro. En 1965, il se marie avec Sylvie, qui donne naissance à une petite fille, Cécile. Claude lui écrit une chanson, « Cécile ma fille », qui cartonne en 1963.
Il n’y a pas que le jazz qui inspire Nougaro : ce dernier est aussi très marqué par la musique brésilienne : « Bidonville », « Brésilien » et « Tu verras » symboliseront au fil des années l’attachement de Claude à la Terre de Braise. Toutefois, le jazz restera quoiqu’il en soit la source créative numéro 1 dans les chansons de Nougaro, de « A bout de souffle », reprise du thème de « Blue rond à la turk » de Dave Brubeck (1965) à « Armstrong » (1965), en passant par « Le Jazz et Java » (1962), « Quatre petites boules de cuir » (1968) ou