Clearstream
Dans cette affaire, on reproche à Dominique de Villepin d'avoir joué un rôle ambigu après avoir été mis au courant de l'existence de ces fichiers. {draw:rect} Cette affaire est complexe : qui a fait quoi ? Dans quel but ? Qui manipule qui ? {draw:rect} Une double affaire de manipulation Deux individus vont fabriquer un faux listing de noms de personnalités qui posséderaient des comptes en banque à l'étranger, dans une société luxembourgeoise appelée Clearstream . Ces comptes bancaires auraient été alimentés par de l'argent sale provenant d'affaires de corruption. En réalité, tout ceci n'est qu'un coup monté, l'objectif de ces faux listings étant de nuire aux personnes dont le nom apparaît dans la liste.
L'affaire politique débute en janvier 2004 lorsque celui qui a créé le faux listing contacte Dominique de Villepin, alors ministre des affaires étrangères, pour lui annoncer la présence du nom de Nicolas Sarkozy sur cette liste. Dominique de Villepin va alors avoir un rôle ambigu. Il va ordonner une enquête secrète pour vérifier l'authenticité de cette liste mais il va faire traîner l'affaire pendant plusieurs mois alors que très rapidement, la première enquête ordonnée par lui va montrer que tout est faux.
On soupçonne donc Dominique de Villepin et Jacques Chirac d'avoir voulu nuire à Nicolas Sarkozy dans un contexte politique tendu puisque Nicolas Sarkozy était sur le point de s'emparer de l'UMP au mois de novembre 2004. Ces listings ont pour but de tuer politiquement Nicolas Sarkozy. On veut montrer qu'il aurait touché des pots de vin. {draw:rect} Etape 1 : L'enquête du général Rondot et de la DST Au début de l'année 2004, Dominique de Villepin,