Clemenceau
Élu sénateur en 1902, bien qu'il ait critiqué dans sa jeunesse l'institution anti-républicaine du Sénat et de la présidence de la République, il est nommé ministre de l'Intérieur en 1906, se désignant lui-même comme le « premier flic de France ».
Surnommé « le Tigre », il réprime alors les grèves et met fin à la querelle des inventaires, devenant président du Conseil de 1906 à 1909. Retournant au Sénat, il fonde un nouveau journal, L'Homme libre, renommé L'Homme enchaîné après avoir essuyé la censure au début de la Première Guerre mondiale.
En novembre 1917, il est de nouveau nommé président du Conseil et forme un gouvernement consacré à la poursuite de la guerre. Négociateur lors de la Conférence de Versailles, le « Père la Victoire », après avoir promulgué la loi des huit heures, manque de se faire élire à la présidence de la République en 1920, étant critiqué à gauche et à droite, et se retire de la vie politique.
Sommaire [masquer]
1 Le fervent républicain
1.1 La famille Clemenceau
1.2 Jeunesse : du lycée de Nantes au séjour américain
1.3 L'effondrement de l'Empire
1.4 De la Commune au conseil municipal de Paris
2 Le député radical (1876-1893)
2.1 La lutte pour l'amnistie
2.2 La rupture avec Gambetta et le discours de Marseille
2.3 Jules Ferry et le colonialisme
2.4 La vague boulangiste
2.5 « La Révolution est un bloc »
2.6 Le scandale de Panama
2.7 La campagne haineuse de 1893
3 De l'Affaire Dreyfus au Sénat (1893-1902)
3.1 Clemenceau, l'écriture, la