Les différents regards de la guerre.

I. La préface:

Dans cette préface nous étudierons des textes sur le thème de la guerre. Nous étudierons cinq textes montrant les différents regards possibles sur celle-ci. Les textes étudiés sont : De la physionomie, chapitre 12 et livre 3 des Essais de Montaigne écrit en 1580; Du souverain ou de la République extrait des Caractères de La Bruyère édité en 1688; Le plateau de Mont Saint-Jean, chapitre 10 de la deuxième partie des Misérables de Victor Hugo datant de 1862; Les deux coqs de Jean de la Fontaine écrit en 1878 et pour finir Barbara, poème de Jacques Prévert tiré de l'oeuvre Paroles de 1949.

Dans l'oeuvre de Montaigne, celui-ci cherche à attirer notre attention sur le jugement. Dès le début de son oeuvre il écrit «Monstrueuse guerre», cette hyperbole nous montre à quel point l'auteur voit la guerre comme quelque chose d'inutile,de violent et totalement absurde. Il exprime aussi ses idées sur la mort et la maladie. Il assimile la guerre à une maladie d'où l'utilisation du réseau lexical de la maladie, de la souffrance: «Ces maladies populaires». Tout le long du texte Montaigne s'implique de plus en plus, on le remarque par l'utilisation des pronoms personnels et le choix d'un texte ancré. Montaigne devient plus sévère et plus pessimiste.
J'ai choisi l'oeuvre de François Dubois car elle représente un épisode tragique des guerres de religion, tout comme Montaigne qui cherche à nous fait réfléchir sur ces guerres religieuses.

Dans l'ouvrage de Jean de la Bruyère, l'auteur fait un réquisitoire des guerres de conquête. La Bruyère décrit la guerre comme éternel, il l'associe à «l'antiquité».Il la décrit aussi comme une chose très violente, il utilise des expressions très fortes pour interpeler le lecteur, telle que la gradation «Se dépouiller, se brûler, se tuer, s'égorger» mais il utilise aussi les champs lexicaux de la violence et de la guerre afin d'inspirer la